- - Post It !: Nouvelle hausse des prix des logements neufs en France


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Les ventes de logements neufs ont encore diminué au deuxième trimestre 2011 sur un an, mais les prix ont dans le même temps bondi de 9,7 %, indique lundi la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI). Un secteur qui jongle entre renchérissement des coûts de construction et des écarts de qualité qui se creusent avec l’ancien.
(LaVieImmo.com) - La même tendance est observée dans l’ancien et le neuf, à savoir moins de ventes mais des prix qui continuent leur ascension. C’est en tout cas ce que montrent les derniers chiffres de l’observatoire de la FPI pour le neuf, qui font état d’une baisse de 17 % des ventes sur un an au deuxième trimestre tandis que sur l’ensemble du territoire les prix ont progressé de près de 10 %. La conjugaison de plusieurs facteurs est pointée du doigt par les promoteurs pour expliquer la contraction des transactions. D'après les promoteurs, la baisse du dispositif Scellier, la hausse des taux d’intérêts ou encore « la hausse des prix induite par la généralisation de l’offre de bâtiments neufs basse consommation », ont contribué à freiner les ventes.

+6,4 % en province, +12,5 % en Ile-de-France

A contrario, les prix du neuf ont encore progressé. Une hausse qui, « compte tenu de l’augmentation de la qualité des logement », s’est montée à 6,4 % en province et de 12,5 % en Ile-de-France entre le deuxième trimestre 2010 et le deuxième trimestre 2011, expliquent les promoteurs. Pour cette dernière région, la progression a été deux fois plus rapide, du fait d’une offre qui a « plus de mal à se reconstituer » que dans le reste de la France.
L’inquiétude est de rigueur. « La persistance de la baisse des ventes est préoccupante et, en conséquence, la FPI confirme sa prévision de moins de 100 000 ventes pour 2011 », commentent les promoteurs.

Un nouveau rabot sur le Scellier serait malvenu

Ces derniers appréhendent notamment l’éventualité d’un nouveau « coup de rabot » sur l’avantage Scellier, « avec ses conséquences sur l’emploi, la perte de recettes qu’il entrainerait et la reprise des tensions sur les loyers ». Les effets du prêt à taux zéro plus (PTZ+), instauré en janvier dernier, se font quant à eux attendre pour « développer les ventes de logements neufs en zone urbaine », conclut la FPI.

Source : Léo Monégier - ©2011 LaVieImmo.com, 

Alexia

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