- - Post It !: Les taux de crédit immobilier stabilisés en juillet


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Les taux de crédit immobilier se sont stabilisés en juillet à 3,90 %, annonce lundi l’Observatoire Crédit Logement/CSA. Soit un niveau comparable à celui enregistré en septembre 2009, « ou bien encore à celui de l'été 2006 lorsque le marché était en pleine expansion ».
(LaVieImmo.com) - Des niveaux de taux comparables à ceux de septembre 2009. C’est ce qu’indique l’analyse de l’Observatoire Crédit Logement, qui montre qu’ils se sont établis à 3,90 % en moyenne en juillet. L’heure est à la stabilité, car si leur progression se faisait au rythme moyen de 10 points de base par mois entre novembre 2010 et mars 2011, celle-ci a décéléré pour ne plus augmenter que de 5 points de base par mois.

212 mois pour rembourser un emprunt


La majorité des prêts contractés (42 %) concerne des taux toutefois plus élevés, situés entre 4 et 4,5 %. 39 % des emprunteurs peuvent prétendre à des taux allant de 3,5 à 4 %. La durée moyenne de souscription d'un crédit immobilier s’établit à 17,6 ans ; l’équivalent de 212 mois étant nécessaire pour rembourser un emprunt. « Après la remontée des durées constatée au début de l'année 2011, le 2ème trimestre 2011 avait bénéficié de leur stabilisation avec une durée moyenne de 215 mois », commente l’institution. Mais pas de conclusion hâtive, ces chiffres montrant des «fluctuations qui se constatent habituellement d'un mois sur l'autre ».

Amélioration de la solvabilité

L’indicateur de solvabilité des emprunteurs montre une amélioration, devenant « nette et rapide en juillet 2011 ». En effet, la part de l’apport personnel est en progression, de 11,8 % sur un an depuis début 2011 contre 6 % en 2010. Ce qui se constate sur le marché des travaux, où les particuliers recourent de moins en moins au crédit (seulement +0,1 % sur un an depuis début 2011, contre +6,9 % en 2010. Une tendance qui s’observe également dans le marché du neuf, où l’apport personnelmonte de 7,3 % depuis le début de l’année contre 4,2 % l’année précédente.

Pas de risque de « décrochage »

« Et avec la montée en puissance du PTZ+, la solvabilité de la demande s’établit à haut niveau : la remontée des taux de crédits n’a guère de raison de provoquer un ‘décrochage’ de ce marché », souligne l’Observatoire. Amélioration, enfin, dans le marché de l’ancien, « sous l’effet de la reprise du marché de la revente », conclut Crédit logement/CSA


Source : Léo Monégier - ©2011 LaVieImmo.com, 

Alexia

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